WILSON PICKETT

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WILSON PICKETT

 

 

WILSON PICKETT : Né le 18 mars 1941 à Pratville dans l'Alabama. Vers 1955, ses parents décident de quitter le Sud et vont se fixer à Detroit. Wilson Pickett apprend à chanter à l'église et, pendant quatre ans fait partie d'un chorale. En 1959, Willie Scofield, l'un des membres des Falcons (l'un des groupes de chanteurs les plus en vue de Detroit) le remarque et l'engage.

Wilson s'adapte rapidement à ce nouveau genre, d'ailleurs très proche du gospel et se met à écrire des chansons. "I found a love" devient l'un des plus grands succès des Falcons : la version originale a été publiée en janvier 1962 sur Lu-Pine 1003, mais il existe une excellente version enregistrée en concert et publiée en France sur le LP "Apollo Saturday Night" (Atlantic 412005).

Au printemps 1962, Wilson Pickett enregistre le premier disque sous son propre nom (toujours à Detroit) pour la marque Correc-Tone. Il est seul à se dépêtrer avec une rythmique, des choeurs et des violons : c'est dur, mais ses qualités de chanteur sont si évidentes que la firme MGM rachète l'enregistrement et le réédite successivement sur Cub et sur Verve.

En 1963, il passe sur la marque Double-L dirigée par Lloyd Price. Cette fois, les arrangements et l'accompagnement sont bons et lui permettent de chauffer. Il écrit lui même ses chansons, dont certaines deviendront des "classiques" et seront reprises entre autres par les Rolling Stones, Solomon Burke, Bill Doggett et Tom Jones. C'est le cas de "If you need me". Quatre de ses meilleurs titres pour Double-L ont été publiés en France par Pathé-Marconi (Liberty EP- 2133, maintenant épuisé).

En 1964, il est pris sous contrat par la marque Atlantic et son succès ne fait que s'étendre. En 1965 il mise dans le mille avec "In the midnight hour" ; soutenu par un  arrangement du tonnerre, on ne saurait trouver de meilleur exemple d'un interprétation qui chauffe irrésistiblement malgré son tempo posé. C'est la bombe, la consécration !

Wilson Pickett est un chanteur à la voix puissante et virile, sincère et sans affection, plus proche du gospel que du blues. Au passif de ses enregistrements, on pourrait relever qu'ils ne bénéficient pas toujours d'un accompagnement assez soigné et original. Espérons qu'il saura bientôt éliminer ces faiblesses.

Wilson Pickett est un grand collectionneur de disques de gospel. Ses sports favoris sont la nage et le bowling. Il est maintenant une grande vedette aux Etats Unis et il serait grand temps qu'il se produise aussi en France. Johnny Hallyday et Vigon lui ont en quelque sorte ouvert les portes avec leurs versions de "Midnight hour".

Kurt Mohr in Rock & Folk n° 0 / juin 1966.

 

 

LES EP FRANÇAIS

 

Liberty - 2133 / 09-1963

Vogue 18139 / 1964

Atlantic 750004 / 09-1965

Atlantic 750010 / 07-1966

Baby call on me
If you need me
I'm gonna love you
It's too late

 It's too late
If tou need me
I'm gonna love you
I'll never be the same

In the midnight hour
I'm not tired
Come home baby
Take a little love

 634 - 5789
It's all  over
Don't fight it
That's a man's way

 

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750004 note de pochette

"Originaire de PRATVILLE (Alabama), WILSON PICKETT est l'un des plus grands Auteurs - Compositeurs - Interprètes de Rhythm & Blues actuels. Au cours des 3 dernières années il a eu une longue lignée de succès aux U.S.A., le plus récent étant "IN THE MIDNIGHT HOUR" qui occupa longuement la quatrième place du Hit-Parade américain qui est actuellement en train d'escalader rapidement le Hit-Parade anglais. Après l'Amérique, l'Angleterre, c'est au tour de la France de juger WILSON PICKETT."

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Atlantic 750015 / 11-1966

Atlantic 750019 / 03-1967

Atlantic 750024 / 04-1967

Atlantic 750029 / 06-1967

Land of 1000 dances
Danger zone
You're so fine
Barefootin'
New orleans
Everybody needs somebody to love
Mustang sally
Nothing you can do
I found a love (part 1)
I found a love (part 2)
Mercy mercy
Time is on my side
You can't stand alone
Soul dance number three
Something you got
She's so good to me

 

Atlantic 750 029 (45t EP - 9,73 F)

L'un des, sinon le meilleur EP de Wilson Pickett paru en France. Les deux premiers titres sont de cette année, les deux autres de l'année passée dans les studios Muscle Shoals dans l'Alabama. Ce sont les plus récents qui sont vraiment sensationnels, non seulement parce que Wilson Pickett y chante en pleine forme, mais surtout à cause de l'orchestre qui swingue de façon incroyable et que la prise de son s'avère être particulièrement réussie. "You can't stand alone", sur un tempo rapide, chauffe à mort tout en restant souple. C'est la toute grande classe. "Soul dance n°3" est tout aussi bon; cette fois c'est le tempo paresseux du shing-a-ling et boogaloo, l'une des grandes bénédictions de la  musique rythmée. Les deux autres titres, moins exceptionnels, comptent néanmoins parmi les très bons Wilson Pickett. On notera que l'intérêt de cette musique réside dans sa qualité rythmique et sonore: mélodies et paroles sont rudimentaires. Dans toute la musique blanche, c'est précisément le contraire. Il est très important de faire cette distinction si l'on veut éviter les malentendus qui surgissent chaque fois qu'on juge une musique avec les critères d'une autre.

Kurt Mohr in Rock & Folk n° 10 aout/septembre 1967

 

 

Atlantic 500003 / disque de poche / MINIBOUM / 1967 / 33t / 15 cm

Funky Broadway / Land of 1000 dances / In the midnight hour / Mustang sally / Come Home Baby / I founf a love

 

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 - - extrait d'une chronique de Murt Mohr pour Rock & Folk n°7 / mai 1967 - -

" ....WILSON PICKETT, chanteur soul par excellence, au timbre de voix rocailleux et qui chauffe. Et pourtant on reste sur sa faim. Ses disques récents souffrent tous plus ou moins d'un décalage entre le chant ultra-déchaîné de Wilson Pickett et un accompagnement qui manque d'originalité et d'entrain. Par ailleurs Wilson Pickett ne s'est toujours pas corrigé de son manque de justesse. Ce n'est pas le fait de crier, de forcer la voix que j'incrimine: c'est le fait de ne pas toujours attraper la note juste. Wilson Pickett s'était installé par une série de compositions et interprétations remarquables. Ses derniers disques, loin d'être "mauvais", ne répondent pourtant pas aux promesses qu'il nous semblait donner. "Danger Zone" et "I'm Drifting" ont été enregistré en 1965 à Memphis (Andrew Love est le soliste au saxo ténor). "I Found A Love" date de fin février 1967. Tous les autres titres ont été enregistrés en 1966 à Muscle Shoals (avec Chips Moorman à la guitare).... "

 

à suivre vers Aretha Franklin...

 

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