PERCY SLEDGE

" When a man loves a woman"

Le premier disque de Percy Sledge pour la marque Atlantic "When a man loves a woman", se vendit par milliers quelques jours après sa sortie, et devint rapidement l'un des plus gros succès du Rhythm & Blues de 1966. Ce disque plaça Percy Sledge au premier rang des chanteurs de "Soul Music" des USA. Percy qui a 25 ans chante depuis l'âge de 15 ans. Il a toujours désiré être chanteur professionnel, et a toujours travaillé à cette fin en même temps qu'il grandissait dans sa ville natale de Leighton en Alabama. Il y a environ cinq ans, son rêve se réalisa : il passa professionnel en chantant avec un groupe appelé "The Esquires Combo", qui se produisait en Alabama et dans le Mississippi dans des clubs et des universités.

C'est suivant le conseil d'un ami que Percy passa voir Quin Ivy, un ancien disc-jockey. Ivy l'écouta, fut emballé par "When a man loves a woman", et décida de l'enregistrer. Ivy fit appel à marlin Green, un guitariste, pour l'aider à diriger l'enregistrement aux studios de Norala Sound, à Sheffield. Depuis, Percy a enregistré régulièrement, et ses succès les plus honorables vont à son follow-up : "Warm and tender love" et à "It tears me up", sorti en janvier 1967. Mais Percy Sledge restera sans doute un "One Hit Wonder", l'homme d'un seul succès. L'adaptation française de "When a man..." fut enregistrée par Johnny Hallyday sous le titre "Quand un homme perd ses rêves".

Kurt Mohr / 1967 in Spécial Pop n°1

LES EP FRANÇAIS

Note de pochette 750 013

When a man loves a woman chanté par Percy Sledge est le disque qui vient d'arriver, en un temps record, en tête des hit-parades billboard et cash box américains, et qui escalade actuellement le hit-parade anglais.

Originaire de Leighton (Alabama), Percy Sledge commença de chanter à l'âge de 15 ans. Pourtant, ce n'est qu'à l'âge de 25 ans (voici deux mois) qu'il enregistra son premier disque.

Jugez le meilleur nouveau chanteur de rhythm & Blues, Percy Sledge peut être sûr que ses prochains disques seront accueillis avec le même intérêt que ceux de Otis Redding, de James Brown, de Wilson Pickett, etc.

"Warm and tender love" est un digne successeur de "When a man loves a woman" qui, cet été, propulsa Percy Sledge au rang d'une vedette internationale. Excellent thème, arrangé et interprété à la perfection : un "sound" incroyable. Notez qu'il n'y a pratiquement pas de paroles :  seule une phrase répétée inlassablement : laisse-moi t'envelopper dans mon chaud et tendre amour. Les mots ne veulent rien dire, tout est dans le son, la voix de Percy, des filles qui lui donnent la réplique, l'orgue, les cuivres. Le pied !

Les autres titres fournissent un bon complément, mieux que sur le premier disque. "heart of a child" est un jerk qui rappelle fort le Tamla-Motown sound.

Kurt Mohr in Rock & Folk n° 2 décembre 1966

Ceux qui auraient déjà les deux derniers titres peuvent se procurer les premiers sur Atlantic 650045. Percy essaye vaillamment ici de s'imposer avec deux chansons rythmées, mais je crains fort qu'il ne soit éternellement condamné à la chanson douce, un genre pour lequel il a vraiment une voix unique. Ce sont vraiment "Love me tender" et "Try a little tenderness" qui en fin de compte font la valeur du disque.

K.M. in Rock & Folk n° 7 mai 1967

 

à suivre vers THE MAR-KEYS